
Le silence garde ce que je t'écris trop tard
- Oui'aime
- 17 juil.
- 1 min de lecture
Je tisse mes pleurs à ton départ
Ombre et lumière,
et du sucre par terre.
J’ai failli dévorer mon âme en sortant,
courir après le dernier souffle
d’un péché-serment.
Morne et lugubre est la nuit à l’aurore.
Les traces qui restent
sont des marques déposées —
gentiment, doucement,
rasées, enroulées.
J’ai de toi quelques images floues,
et tu as de moi
une enfance rose et bleutée.
Tu pars.
Deux fois blanc.
Le rire a cédé,
et les vibrations de joie.
Silence brutal,
et tristesse en soie.
J’ai peine à t’écrire.
Les mots
me
fuient.
Je veux tout te dire,
parce qu’on ne parlait plus.
Et je regrette
cette distance,
cette terre entre nous.
J’ai la maladie d’être.
Et toi,
libre.
Tu me vois,
peut-être ?
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