Ataraxie labile.
- Oui'aime
- 19 mai 2024
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Dernière mise à jour : 14 juil. 2024
Il était plein d'elle à n'en plus pouvoir. Alors, il se leva et souffla la bougie.
Maintenant, ils étaient dans le noir et le tumulte absolu. Une joie affreusement divine s'empara de lui..
Ses griffes s'étendirent vers sa gorge. Il avala sa salive comme instinctivement. Mais pas par peur. C'était étrange ce sentiment. Les griffes semblèrent se répandre par là jusqu'au fouillis de son âme. Tandis qu'ils en prenaient possession, il se sentit intimidé par cette horreur sacrée qui se dissolvait en lui et le dissolvait en soi.
Il voulut crier, se débattre, fuir même. Pourtant, il ne fit rien. Il resta là, par terre, à ne pas bouger d'un pouce. Le temps se dérobait devant lui. Tout était déjà mort dedans. d'une mort privée.
La puanteur lui faisait horreur. Et il éprouvait une angoisse, un étrange frisson, comme on en ressent lorsqu'on est repris d'une peur ancienne dont on s'était défait.
Il se mit à pleurer en silence et se laissa promener sa misère et rentra chez lui ; dans son cœur. Et là, il resta, figé, comme s'il gisait dans sa propre tombe.
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